Cette page propose un recueil des questions parmi les plus fréquemment posées concernant la franc-maçonnerie.
Notre liste de départ a principalement retenu des questions glanées sur l’Internet. Parce qu’aucune question n’est neutre et qu’elle porte la malice de celui qui la pose, nous avons gardé les formulations originales, avec leurs imperfections mais aussi leur spontanéité ou leurs ambiguïtés.
Les réponses qui sont apportées sont celles de la loge Archipel. Elles n’engagent que notre responsabilité.
Cette liste est appelée à vivre. Vous pouvez nous poser une nouvelle question, par courriel, à l’adresse : archipel.godf@proton.me
Conditions d’admission
Comment les francs-maçons se choisissent-ils ?
Les francs-maçons ne se choisissent pas, mais sélectionnent des profanes qui font acte de candidature.
Accepter un nouveau membre est une décision importante pour l’avenir de la Loge comme pour celui du candidat. Une attention particulière est donc portée à notre procédure de sélection.
Pour que notre engagement fraternel réciproque prenne tout son sens et s’inscrive dans la durée, il est important de prendre le temps nécessaire pour faire connaissance et confirmer notre partage de valeurs et d’intentions. De même il permet de s’assurer que son intégration, tant pour lui-même que pour les autres francs-maçons, se fera sans difficulté.
Quand ce long processus arrive à son terme, tous les membres de la loge sont appelés à exprimer leur avis en conscience, par vote secret.
Accueillir un nouveau membre engage d’abord la loge qu’il intègre. Indirectement, cela concerne aussi toutes les loges de son Obédience et des autres obédiences qui pourront recevoir plus tard en Visiteur ce frère ou cette sœur.
Faut-il être croyant pour entrer en franc-maçonnerie ?
Pour le Grand Orient de France, il ne saurait être question pour être membre de croire ou de ne pas croire. Notre obédience a pour devise celle de la République (Liberté – Égalité – Fraternité) et comme elle, elle est laïque et garantit à tous ses membres la liberté absolue de conscience.
Différences entre le GODF et les autres obédiences :
Le Grand Orient de France est la plus ancienne et la plus importante obédience d’Europe continentale.
Tirant toutes les conséquences du principe de la liberté absolue de conscience et de l’universalisme, il laisse libre, d’une part, ses loges d’invoquer ou non le Grand Architecte de l’Univers (comme principe non dogmatique).
Le Grand Orient de France est riche de la diversité des rites qui le constituent : Rite Français, majoritaire, héritier direct des plus anciens usages, dans ses variantes traditionnelles ou modernisées, Rite Écossais Ancien et Accepté, Rite Écossais Rectifié, Rite de Memphis-Misraïm.
Cependant, au-delà de sa valeur philosophique et de son intérêt historique et traditionnel, le rituel n’est dans la culture du Grand Orient de France qu’un outil, une méthode de travail permettant de mettre en commun des expériences, des idées et des recherches.
Ces recherches, c’est aussi une des caractéristiques de l’Obédience, touchent tant à la spiritualité au sens large, qu’au symbolisme, qu’à la réflexion humaniste et sociale.
Le Grand Orient de France assume et assure une régularité et une légitimité multi séculaire, notamment à travers les nombreuses actions relatives à la préservation et à la valorisation de la mémoire et du patrimoine maçonnique (Bibliothèque – Musée), mais aussi à travers la fidélité à l’héritage laïque et républicain. Armé de ce passé et de ces mêmes valeurs, il se tourne résolument vers l’avenir, grande école de l’Homme pour la construction, tant du Temple Intérieur que du Temple Universel, dans une société plus juste, fraternelle et éclairée.
La franc-maçonnerie accepte-t-elle les femmes au même titre que les hommes ?
Il existe des loges mixtes (qui initient des femmes et des hommes), des loges féminines (qui n’initient que des femmes) et des loges masculines (qui n’initient que des hommes).
L’approche de la mixité des genres est différente d’une Obédience à l’autre.
Le Grand Orient de France a voté en septembre 2010 l’autorisation d’initier des femmes dans ses loges. Jusqu’à cette date, les sœurs initiées dans une autre obédience n’étaient acceptées qu’en tant que visiteuses.
Le GODF fédère aujourd’hui des loges mixtes et des loges masculines. En septembre 2018, 3193 femmes avaient renforcé son effectif.
Notre Loge Archipel a été l'une des premières loges à initier les femmes au GODF.
Ainsi, nos travaux en Tenue accueillent les sœurs et les frères de toutes obédiences, quel que soit l’ordre du jour.
Faut-il déjà connaître un franc-maçon pour rejoindre la maçonnerie ?
Si la recommandation d’un franc-maçon est un moyen souvent utilisé pour frapper à la porte de la franc-maçonnerie (on parle alors de parrainage ou de cooptation), nombreux sont ceux qui émettent des candidatures spontanées par l’intermédiaire de sites comme celui du GODF ou celui de notre Loge Archipel.
Quel que soit le moyen pour nous contacter, toutes les candidatures seront traitées selon la même procédure1.
À défaut de parrain ou de marraine, lors de l’Initiation, un membre de notre loge se proposera pour accompagner le nouveau frère dans sa progression maçonnique.
Faut-il être installé socialement pour entrer en franc-maçonnerie ?
Par essence, la franc-maçonnerie défend le droit à la reconnaissance de toutes les différences, culturelles, religieuses, sexuelles, politiques, sociales…
Notre communauté compte un large éventail de catégories socioprofessionnelles dans tous les domaines d’activités.
Dans notre Loge, le pourcentage d’enseignants, de professionnels de la santé, de cadres ou encore celui de personnel de maîtrise dépasse celui des statistiques nationales. Certes, la distribution des francs-maçons par catégories socioprofessionnelles ne reflète pas celle de la population française, mais cela n’est pas lié à nos critères de sélection des candidats.
Reste que l’image élitiste associée aux francs-maçons et le coût présumé de notre cotisation sont deux arguments qui peuvent décourager les candidatures des plus modestes.
Existe-t-il des motifs absolus de refus d’une candidature ?
Nous sommes des défenseurs vigilants de l’idéal républicain.
À l’évidence, toute candidature en opposition frontale à nos principes et à nos valeurs s’exposerait à un rejet.
Dans le règlement du Grand Orient De France, l’article traitant des conditions d’admission stipule notamment que le postulant ne doit pas “être ou avoir été adhérent ou sympathisant d’une association ou d’un groupement appelant à la discrimination raciale, à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en prétextant de leurs origines, de leur appartenance à une ethnie ou à une religion déterminée […] ne pas être adhérent ou sympathisant d’une association ou d’un groupement considéré comme un mouvement sectaire […] c’est-à-dire visant à détruire, à déstabiliser et à aliéner l’être humain.”
Tout candidat doit également s’engager sur l’honneur à ne jamais avoir été condamné par un Tribunal Correctionnel ou une Cour d’Assises à une peine figurant sur le Bulletin n°3 du Casier Judiciaire National. Le règlement du GODF exige qu’un extrait récent du casier judiciaire soit joint à tout dossier de candidature.
Ces cas se rencontrent peu et ne passent pas les toutes premières étapes du traitement d’une candidature. Si l’on exclut les cas où l’application du règlement y fait opposition, dans la pratique, rares sont les rejets d’une candidature dont la motivation est réelle et dont les intentions sont sincères.
Les motivations pour devenir franc-maçon
Quels sont les principaux déclencheurs qui font qu’un candidat franchit le pas ?
Le parcours personnel qui amène un candidat à frapper à notre porte est toujours une longue maturation, accompagnée de nombreux doutes et hésitations. Les déclencheurs varient d’un candidat à l’autre.
Le plus commun est la curiosité que suscite la franc-maçonnerie, son histoire, ses contributions et ses secrets1. Après tout, la curiosité n’est-elle pas un moteur constant de nos progrès ?
L’opportunité d’une rencontre avec un franc-maçon ou la lecture d’une prise de position par un de leurs représentants a souvent réveillé une volonté d’en savoir plus et, pourquoi pas, de participer à nos travaux.
Parmi les motifs moins avouables, il peut y avoir la recherche d’un réseau relationnel au bénéfice d’un intérêt personnel. Cette attente sera très rapidement déçue, tant notre conception de la fraternité s’éloigne de la recherche du bénéfice individuel immédiat.
Beaucoup des candidats ont déjà un passé associatif au service de la communauté ou se sont engagés dans un mouvement syndical ou politique. Ils souhaitent alors prolonger cet engagement d’une autre façon, en rencontrant des personnes d’origines ou d’opinions différentes, mais partageant l’envie de penser une utopie pour améliorer la société.
Un attrait marqué pour l’ésotérisme ne fait pas partie des premiers motifs qui poussent à rejoindre la franc-maçonnerie. Ce n’est que plus tard, avec la pratique de ces outils maçonniques, que se réveille généralement l’intérêt pour d’un franc-maçon pour le rituel, le symbolisme ou la démarche initiatique.
Quelles sont les valeurs communes aux francs-maçons ?
Tous les francs-maçons partagent un tronc commun de valeurs issues de l’héritage historique de la maçonnerie anglo-saxonne. Cette dernière a été créée pour le développement personnel de ses membres, afin qu’ils participent à l’amélioration matérielle et morale de la société en y développant les valeurs humanistes.
Les valeurs défendues par notre Loge Archipel sont celles du Grand Orient de France.
En quoi consistent les travaux des francs-maçons ?
Si les francs-maçons empruntent leur nom et une grande partie de leurs symboles aux « maçons opératifs » bâtisseurs de cathédrales, les francs-maçons sont aujourd’hui « spéculatifs » (du verbe latin speculare, réfléchir).
Cette réponse considère donc d’abord comme « travaux maçonniques » les activités menées en commun par les francs-maçons pour faire vivre leur Loge et partager leurs réflexions symboliques ou sociétales en Tenue.
- Notre loge Archipel organise régulièrement deux tenues par mois.
- Les tenues sont ouvertes à tous les francs-maçons du Degré auquel elles se tiennent.
- Chaque tenue est un moment privilégié qui réunit les francs-maçons en Atelier pour partager leurs réflexions.
- Chaque sujet porté à l’ordre du jour est préparé par un Orateur membre de la loge ou par un invité extérieur pouvant être un franc-maçon ou un Profane ayant une expertise pour le sujet traité.
- Les thèmes abordés peuvent être choisis par la loge ou sélectionnés par l’Obédience pour être traités par tous les ateliers [appelées « Question à l’Étude des Loges » [QEL]].
- Lors d’une tenue, le déroulement des présentations et des prises de parole est strictement structuré par le Rituel.
Selon leurs centres d’intérêt, les francs-maçons peuvent choisir de contribuer aux nombreuses commissions de travail.
Le travail en commission est libre, en ce sens qu’il n’est pas soumis à un rituel.
Une commission peut être locale ou nationale, temporaire ou permanente. Pour exemples :
- Les commissions Laïcité, Bioéthique, Numérique, Développement Durable… sont autant de commissions nationales permanentes ;
- Les questions à l’étude des loges sont traitées par leur commission locale temporaire avant validation locale et remontée de leurs conclusions pour consolidation régionale puis nationale ;
- La création de ce site a été confiée au membre « responsable numérique » de la Loge ;
- Une commission locale permanente est en charge de la revue régulière de notre interprétation du rituel ;
- …
Un franc-maçon peut également voyager dans d’autres ateliers, c’est-à-dire assister en Visiteur aux tenues organisées par d’autres loges, à l’occasion d’un déplacement en France ou à l’étranger.
Qu’est-ce que la fraternité en franc-maçonnerie ?
Entre eux, les francs-maçons s’appellent « frères » ou « sœurs ». Même si fraternité ne doit être confondue avec fratrie, cette référence à une ascendance biologique commune engage chaque franc-maçon à reconnaître ses frères et sœurs comme autant « d’autres lui-même ». C’est un principe éthique fait à la fois d’attention, d’écoute et de respect de l’autre dans sa différence. Il s’impose à tous les francs-maçons, facilitant ainsi la recherche en commun de la sagesse.
Comme l’écrivait Épicure qui l’appliquait déjà à sa communauté philosophique :
- « Ce qui nous aide dans la fraternité, ce n’est pas tant l’aide que nous donnent les frères que notre confiance dans cette aide ». La fraternité ne doit pas être fondée sur l’intérêt prédéterminé.
- « Ni celui qui recherche continuellement son intérêt dans la fraternité, ni celui qui jamais n’y associe son intérêt n’est frère, car l’un trafique de ses faveurs pour en tirer bénéfice et l’autre se coupe radicalement de tout bon espoir pour l’avenir ». La fraternité est nécessairement réciproque. Cette réflexibilité s’impose au nom des principes de liberté et d’égalité et efface toute relation de dépendance entre deux membres de la communauté.
Le franc-maçon dans la société
La franc-maçonnerie est-elle un contre-pouvoir ?
La franc-maçonnerie regroupe des membres de cultures et d’expériences très diverses où se confrontent plusieurs approches du monde.
Parmi les participants se trouvent des militants politiques ou associatifs, quelques élus locaux, quelques responsables d’entreprises, mais aussi probablement un de vos collègues ou un de vos voisins, voire un de vos proches. La plupart ont ou ont eu un engagement actif dans la vie de la cité. Leurs engagements étaient-ils antérieurs ou postérieurs à leur entrée en maçonnerie ? Il n’y a pas de réponse type.
L’influence de la maçonnerie peut s’exprimer selon deux angles :
- La franc-maçonnerie annonce sans détour sa volonté d’aider ses membres dans leur développement personnel, pour qu’ils en tirent bénéfice dans leur vie Profane. L’intention est que l’esprit critique développé en Atelier entre francs-maçons aide ces citoyens à faire valoir dans leurs pratiques quotidiennes les valeurs humanistes qui les unissent.
- Comme c’est aussi le cas de la presse, des mouvements politiques ou syndicaux et autres groupes de réflexions, la Maçonnerie Française revendique également un rôle d’influenceur de l’opinion. Ainsi, le Grand Orient de France (GODF) fait partie des organisations régulièrement consultées par les commissions gouvernementales officielles sur les questions sociétales ou éthiques. Des synthèses de ses réflexions et propositions sont rendues publiques et elles sont régulièrement reprises par les médias.
Si c’est cette double stratégie que sous-tend la question, alors la franc-maçonnerie est un contre-pouvoir.
La franc-maçonnerie est-elle une secte ?
La Franc-Maçonnerie du Grand Orient de France est le contraire d’une secte :
Notre obédience est régulée par une constitution et un règlement général qui ont pour objet d’assurer à ses membres la liberté absolue de conscience, le respect total de l’autre et le fonctionnement le plus démocratique de nos structures qui va jusqu’à ne pas autoriser l’exercice d’un pouvoir au-delà de trois années consécutives.
Chez nous point de « gourou » ou de parole révélée.
N’entre certes pas qui veut, mais tous ceux qui veulent partir le font sans contrainte.
Au regard des critères retenus par la mission interministérielle contre les dérives sectaires (MIVILUDES), la franc-maçonnerie n’est pas une secte :
- Nos responsables au niveau local, régional et national sont démocratiquement élus chaque année, avec un nombre limité de reconductions potentielles.
- Notre fonctionnement interne s’appuie sur une séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, sur le modèle de nos institutions républicaines.
- Il n’est jamais question de manipulation mentale ou d’enfermement des libertés individuelles. Ses membres sont là de leur plein gré. Notre objectif est au contraire l’émancipation de l’homme et l’encouragement de sa contribution citoyenne.
- Notre modèle de financement est connu, le montant de notre cotisation est annuellement voté. C’est également le cas de la présentation de nos comptes qui sont régulièrement déclarés auprès des autorités fiscales.
- Nous ne menaçons pas l’ordre public. L’Acclamation de la République fait partie de notre Rituel.
Rappelons aussi que :
- Le règlement du GODF exclut les candidats adhérents ou sympathisants d’un mouvement sectaire.
- Plutôt que d’être assimilée à une association cultuelle comme cela lui était proposé, le GODF a préféré être déclaré comme association culturelle.
- La question posée reflète une image négative qui associe la franc-maçonnerie à une secte. Elle est sans doute entretenue dans le grand public par la discrétion voulue de nos travaux ainsi que par notre attachement assumé aux outils que sont le Rituel, le Symbolisme et l’Initiation, outils qui intriguent beaucoup le monde Profane. Nous savons que les ouvrages nous concernant sont à rechercher en librairie au rayon ésotérisme, un mot qui rebute un peu… Mais nous faisons avec.
Combien y a-t-il de francs-maçons ?
On estime aujourd’hui le nombre de francs-maçons dans le monde à 3 millions. Ce nombre est globalement à la baisse.
Pour détailler ce décompte et analyser ses variations, on distingue souvent la franc-maçonnerie de tradition anglo-saxonne de la franc-maçonnerie libérale, plus ouverte sur la question religieuse.
La franc-maçonnerie anglo-saxonne a confirmé un fort déclin dans les dix dernières années. À lui seul, le Royaume-Uni aurait vu ses effectifs divisés par deux en moins de 50 ans, passant de 4 millions à 2 millions. L’obligation faite aux agents de l’État de dévoiler leur condition de franc-maçon a été la raison majeure de ces désistements.
L’effectif sur le territoire français se situerait entre 165 000 et 185 000.
- Cette fourchette est large, la difficulté étant essentiellement liée au décompte pour les loges françaises de tradition anglo-saxonne. Une crise interne entre 2010 et 2015 s’est soldée par une scission en deux obédiences (GLNF et GLAMF) et par un nombre important de départs.
- La franc-maçonnerie libérale est largement majoritaire en France. Les huit obédiences libérales regroupées en association en 2006 sous la désignation « Maçonnerie Française (MF) » comptent au premier septembre 2018 environ 101 000 francs-maçons dans un peu plus de 3 000 loges.
- Leurs effectifs sont en croissance régulière, poussés notamment par la forte évolution du nombre de femmes initiées. Le nombre de sœurs a augmenté de plus de 30 % pendant les dix dernières années.
- En termes d’effectifs, le GODF est la première Obédience maçonnique française. C’est une fédération de 1330 loges pour un effectif total de 52 450 membres, dont 3183 femmes (chiffres de septembre 2018).
Comment reconnaît-on un franc-maçon ?
Un Temple maçonnique est un espace privé et clos. Ce qui se passe à l’intérieur fait partie de la vie privée des francs-maçons. Mais à l’extérieur, ceux-ci évitent généralement tout signe ostentatoire d’appartenance. C’est d’ailleurs là une bonne pratique laïque.
Les francs-maçons préfèrent aujourd’hui qualifier leurs activités de discrètes plutôt que secrètes. Parce qu’ils n’ignorent pas les fantasmes attachés à la franc-maçonnerie, afin de protéger la quiétude de leur vie Profane, nos membres dévoilent peu leur appartenance.
Certains portent parfois sur leurs vêtements un bijou maçonnique, sous forme d’épinglette reprenant un ou plusieurs de leurs symboles. Cependant, que ces Bijoux soient en vente libre sur l’Internet suffit à faire douter de l’efficacité de ce moyen d’identification.
Nous recommandons plutôt cette autre technique :
Si quelqu’un vous impressionne par son ouverture d’esprit, son sens critique, son intégrité, son écoute, sa disponibilité ou son civisme (cette liste n’est pas exhaustive), demandez-lui directement de confirmer son appartenance maçonnique et dites-lui ce qui vous a amené à le soupçonner. Il n’est pas du tout garanti que sa réponse lève tous vos doutes, mais la question aura au moins servi à notre publicité.
La question est peut-être posée en référence au surnom de « frères La-gratouille » dont, parait-il, un Président de la République s’amusait. Elle devient dans ce cas : « Comment un franc-maçon reconnaît-il un autre franc-maçon ? ».
Tous les francs-maçons ont fait l’expérience de rencontres impromptues avec un tiers dont ils ont soupçonné l’appartenance à la maçonnerie. Il existe des Signes, des Attouchements et des Mots secrets qui leur permettent alors de vérifier leur lien fraternel.
Jusqu’où peut aller la « fraternité » entre francs-maçons ?
La fraternité est d’abord un principe éthique qui intègre entre autres le respect de l’autre, la bienveillance, l’écoute et la disponibilité, ce pour un déroulement serein de nos travaux.
Elle se confirme dans la participation de chacun à la vie de la Loge comme dans la convivialité des moments passés ensemble dans le Temple.
La fraternité se traduit concrètement aussi dans la vie Profane par des gestes ordinaires de partage ou d’entraide. Un franc-maçon en difficulté trouvera un soutien de la part de ses frères et sœurs
Cependant, la franc-maçonnerie reste une organisation humaine donc perfectible et qui n’est pas exempte de dérives :
- Les conflits dans la sphère profane entre francs-maçons sont inévitables. Le plus célèbre et le plus tragique est celui qui a opposé Salvador Allende et Augusto Pinochet, tous deux ayant été initiés par la Grande Loge du Chili.
Toutes les loges ont à gérer les conséquences internes des conflits privés, heureusement moins extrêmes que dans le cas cité.
Pour régler ou pallier les conséquences internes de ces conflits, des commissions ad hoc sont mises en œuvre au niveau local, régional et national, afin de rechercher la conciliation, arbitrer voire appliquer une décision de justice maçonnique.
- Comme dans tout réseau associatif (qu’il soit professionnel, d’anciens étudiants, politique…) les tentations de collusions ou de corruptions sont grandes. Cependant, les obédiences de la Maçonnerie Française ont toujours condamné ces pratiques et leurs membres condamnés par la justice ont été exclus de leur organisation, par décision de justice maçonnique.
Les obligations du franc-maçon
Quels sont les engagements pris par un franc-maçon ?
En franc-maçonnerie, les engagements ne peuvent se résumer à une liste contractuelle. C’est d’abord pour lui-même, le plus redoutable de ses juges, que le franc-maçon s’engage lors des nombreuses prestations de serment qui accompagnent son parcours initiatique.
Il ne pourrait en être autrement : c’est pour sa propre progression philosophique que l’initié a choisi librement de se lancer dans une démarche maçonnique. Lui seul est capable de déterminer la hauteur des devoirs qu’il se fixe pour y parvenir.
La communauté maçonnique se décrit souvent comme une chaîne dont la solidité dépend de chaque Maillon. Chacun compte sur l’accompagnement des autres. Les défaillances à ses serments pourraient fragiliser l’ensemble de la communauté fraternelle. Cette interdépendance entre francs-maçons étend alors les devoirs envers soi à des devoirs moraux envers les autres.
C’est dans cet esprit que doivent être lus les serments maçonniques dont le détail est disponible sur l’Internet. Le Profane devra donc faire l’effort de dépasser une lecture au premier degré de textes qu’exacerbe souvent la grandiloquence du style maçonnique.
Alors, n’en déplaise aux détracteurs de la franc-maçonnerie, ces serments ne contiennent aucune clause qui détourne les francs-maçons de l’obligation qui leur est faite de respecter le droit commun national.
Concrètement, à quoi le franc-maçon s’engage-t-il :
- Dans le monde maçonnique :
– à être assidu aux Tenues de ses Ateliers ;
– à respecter notre Rituel et nos règlements ;
– à contribuer activement aux travaux spéculatifs et, plus largement, à la vie de sa Loge ;
– à entretenir un esprit fraternel de bienveillance.
- Dans le monde profane :
– à apporter à l’extérieur les bénéfices de sa progression ;
– à agir en cohérence avec ses valeurs ;
– à être fidèle à son idéal ;
– à respecter strictement les lois applicables sur le sol français.
À la demande du Trésorier que sa fonction encourage au pragmatisme, signalons un autre devoir essentiel : le franc-maçon doit rester à jour de ses cotisations.
Les francs-maçons se contraignent-ils à respecter les lois du pays qui les héberge ?
Oui, absolument. Comme nous l’avons plusieurs fois rappelé sur ce site, nous faisons nôtres les valeurs, les lois et la devise de notre République Française.
Notre Loge, porte le titre distinctif de « Archipel ». Elle est déclarée sous le nom d’un cercle philosophique comme association loi de 1901 du droit français. C’est aussi le cas de notre Obédience, le GODF. Nous sommes engagés à respecter strictement les lois applicables sur le sol français.
Plus qu’une contrainte, le respect de la loi française est en cohérence avec nos valeurs :
- Déroger à cet engagement libre et conscient contredirait notre engagement républicain. Refuser l’application du droit commun serait le signe avant-coureur d’une dérive sectaire.
- Parce que nous souhaitons inscrire notre franc-maçonnerie dans la société, ce choix s’impose.
Le GODF n’est pas exempt de conflits qui l’opposeraient à un franc-maçon, à un de ses salariés, à une autre organisation maçonnique ou à un tiers externe. Quand la conciliation échoue et que la réponse passe par l’arbitrage ou le jugement, qui d’autre que l’État de Droit ? La seule référence partagée est alors le droit commun.
- Les francs-maçons, selon une expression ancienne, se déclarent « libres et de bonnes mœurs ». Le terme de « mœurs » est aujourd’hui ambigu, même s’il est encore utilisé par les juristes. L’encyclopédie de Diderot et d’Alembert retraduisait cette intention en « observer ce que les hommes se doivent les uns aux autres. ». Pour un franc-maçon, respecter le droit commun en fait indéniablement partie.
C’est la raison pour laquelle le règlement du GODF impose qu’une condamnation à une peine criminelle ou correctionnelle s’oppose à la procédure d’admission du candidat, comme elle engage la procédure de suspension ou de radiation du franc-maçon concerné.
Un franc-maçon est-il tenu au secret ?
Pas dans le sens où on l’entend habituellement.
Comme il est détaillé dans notre dictionnaire, le Secret maçonnique a plusieurs dimensions. Il est aussi l’objet de multiples fantasmes.
Chacun aura constaté que, depuis le temps où la maçonnerie existe, elle n’a toujours pas eu son Edward Snowden. Cela ne signifie pas pour autant que les secrets maçonniques soient mieux protégés que ceux du Pentagone, le récent piratage du site du GODF tendrait même à démontrer le contraire.
C’est seulement que notre réalité est beaucoup plus triviale. Il n’y a aucune vérité maçonnique révélée dans des grimoires. Le contenu de notre bibliothèque est publié sur l’Internet où, quand ils préparent une Planche, les francs-maçons puisent aujourd’hui une bonne partie de leurs références.
Quant à nos rituels et nos symboles il suffit de consulter un dictionnaire ou Internet pour être parfaitement au courant.
Le secret est ailleurs.
Ce que nous retenons de nos travaux est unique, dans le sens où chaque présent en garde un souvenir différent. La qualité de ce que nous apprenons dépend bien sûr de la qualité de la planche proposée par l’Orateur et de celle des interventions qui suivent, mais les francs-maçons absents de la Tenue où ce travail a été dit n’auront pas vécu ce moment de partage. La même remarque s’applique à l’Initiation, moment unique pour l’initié comme pour les présents.
La franc-maçonnerie est de tradition orale. C’est certainement un héritage du temps où les premiers francs-maçons ne maîtrisaient pas la lecture et l’écriture. Mais c’est aussi parce que la transmission maçonnique se fait « en direct » pendant nos travaux, entre les frères et sœurs qui y participent. Pour cette raison entre autres, un franc-maçon présent ne peut donc librement décider de divulguer le détail des travaux à un absent. La diffusion aux absents d’une version écrite d’une planche présentée en Tenue reste sujette à autorisation préalable du Vénérable.
Une analogie peut ici être tentée avec les musiciens de jazz qui se réalisent en jouant devant leur public. Aucun enregistrement ne pourra retraduire complètement l’émotion de cet instant.
Le secret maçonnique est caché dans ce moment indicible d’intimité que sont nos tenues. Discrète plus que secrète, la maçonnerie veut protéger cette intimité. Mais elle n’assassine jamais pour de bon « ceux qui trahiraient ses secrets ».
Combien coûtent l’adhésion et la participation à la franc-maçonnerie ?
Chaque franc-maçon verse une cotisation dont le montant mensuel varie entre 30 et 45 €, selon sa Loge.
À Archipel, il a été fixé à 384 € pour l’année 2023-2024 (soit 32 € par mois).
La valeur de ce montant est votée en Tenue chaque année et il est réglé au Trésorier de la loge. Il couvre :
- La part revenant à la loge, selon la proposition présentée par son trésorier ;
- La location des locaux hébergeant la Loge ;
- La part revenant à l’Obédience (aussi appelée Capitation), votée chaque année lors du Convent ;
- La part revenant à la région, votée par le Congrès.
4.5. Un franc-maçon peut-il librement démissionner ?
Oui, bien sûr. Le Règlement Général du GODF prévoit d’ailleurs une procédure de démission.
On doit distinguer entre quitter la franc-maçonnerie et quitter sa Loge pour en rejoindre une autre. Les deux cas supposent l’envoi d’une lettre de démission qui explique les raisons de ce choix.
Qu’un de ses membres quitte la franc-maçonnerie n’est pas rare. Si elle est toujours vécue comme un constat d’échec par la communauté, la décision personnelle de nous quitter doit rester aussi libre que l’a été celle de nous rejoindre.
Partir pour une autre loge est fréquent. Les motifs sont très différents, souvent liés à une contrainte de déménagement professionnel ou familial. Le franc-maçon parti pour un autre horizon sera dorénavant accueilli en Visiteur dans la loge qu’il a quittée.
Dans notre règlement, si le démissionnaire est à jour de ses cotisations :
- Il pourra toujours demander plus tard à revenir dans la loge qu’il a quittée.
- Il pourra demander son affiliation à une autre loge, dans la même Obédience ou dans une autre.
Dans ces deux scénarios, après acceptation de sa demande par cette loge, il pourra continuer son parcours maçonnique en gardant le Degré précédemment acquis.
Peut-on informer les membres de sa famille qu’on est franc-maçon ?
Précisons tout d’abord qu’un franc-maçon n’est pas contraint à taire son appartenance à la franc-maçonnerie. Chacun est autorisé à « se dévoiler » quand il le juge opportun. Aucun n’est cependant autorisé à dévoiler un autre franc-maçon.
Limiter le nombre de profanes dans la confidence a deux avantages :
- Dévoiler son appartenance c’est prendre le risque de semer le doute sur les personnes qu’on fréquente assidument, avec qui on s’isole pour discuter… autrement dit de donner des indices pour dévoiler un autre maçon. La discrétion est donc recommandée.
- Garder ce secret, c’est aussi protéger la quiétude de sa vie Profane, en évitant les multiples questions ou sous-entendus et en évitant de heurter ceux de vos proches que les fantasmes et autres stéréotypes associés à la franc-maçonnerie peuvent inquiéter.
Il est cependant expressément recommandé de prévenir ceux qui vivent sous votre toit, notamment votre conjointe ou conjoint et, d’une manière appropriée, vos enfants.
Le fonctionnement de la franc-maçonnerie
Comment s’organise la franc-maçonnerie au niveau local, national, voire international ?
Cette réponse présente plus particulièrement l’organisation du Grand Orient de France.
La Loge est la cellule de base de la franc-maçonnerie, là où on initie les francs-maçons.
C’est une confrérie civile locale qui réunit des francs-maçons, en moyenne 40.
Chaque loge est constituée en association loi de 1901.
Ainsi, notre loge dont le titre distinctif est « Archipel » est une association de type loi de 1901 déclarée en préfecture en tant que cercle philosophique. Elle comptait 34 membres en janvier 2020.
La validation de son rapport d’activité, de son bilan financier et de son budget prévisionnel est proposée au vote chaque année.
Les loges se regroupent en obédiences. Une Obédience désigne communément une fédération de loges aux sensibilités communes. Notre obédience est le Grand Orient De France. Le GODF est également constitué en association loi de 1901.
L’obédience réunit les représentants délégués par chaque loge en Assemblée Générale annuelle appelée « Convent » pour fixer l’orientation à donner à l’obédience pour son organisation comme pour ses actions.
La région est un niveau intermédiaire organisationnel de consolidation des loges par zone géographique. La loge Aménité et Fidélité appartient à la zone Ouest (Métropole).
Chacune des 17 régions que comprend aujourd’hui le GODF se réunit en assemblée annuelle appelée « Congrès » pour coordonner les points de vue régionaux en préparation du Convent.
Il appartient à chacun de ces congrès d’élire les responsables de ses propres instances régionales et ses conseillers auprès des instances nationales.
En 2018, le GODF fédérait 1330 loges dans le monde, dont en 1194 en métropole ; 54 Outremer ; 43 en Europe et 39 dans le reste du monde (chiffres de septembre 2018). Toutes dépendent d’une région maçonnique.
Comment se passe la désignation des responsables de la franc-maçonnerie ?
La désignation de ces responsables passe par la voie démocratique.
C’est le cas pour la désignation des membres du bureau de nos associations profanes comme pour celle des officiers responsables du bon déroulement de nos travaux en Tenue. Dans notre Obédience le GODF, toute attribution d’un mandat et sujette à élection, pour une durée d’un an.
Les mandats associatifs :
Inspiré par le modèle républicain, notre fonctionnement interne s’appuie sur une séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Cette distribution des pouvoirs est répliquée au niveau local de la loge, à celui de la région et au niveau national de l’obédience. Ce modèle assure l’indépendance des décideurs et les responsabilise en les soumettant à des contrôles. Il protège contre la tentation autoritaire de concentration des décisions.
Les officiers de la loge :
Le rituel maçonnique organise la distribution des rôles dans la Loge pour le bon déroulement des travaux symboliques. Le règlement structure l’attribution des offices. Pour exemples :
- Il prévoit pour chaque Office les modalités de désignation du remplaçant pour pallier l’absence de leur titulaire.
- En limitant le nombre de reconductions successives d’un même franc-maçon à un office, le règlement force au renouvellement du collège des officiers.
Y a-t-il des regroupements par centre d’intérêt particulier ?
Il y a plusieurs façons d’interpréter cette question et autant de réponses différentes :
Les travaux présentés en Atelier sont souvent classés en trois grandes catégories : symbolique, libre ou Question à l’Étude des Loges (QEL) proposées chaque année par l’Obédience.
Une Planche imposée, car contribuant à la formation du franc-maçon est généralement symbolique.
Le sujet d’une planche libre est proposé par son auteur.
Le rapport d’une QEL est le résultat du travail d’une commission constituée par tous ceux intéressés et qui s’y inscrivent.
Les francs-maçons souhaitant contribuer directement aux commissions nationales peuvent se proposer comme interlocuteur pour la loge, voire être candidat comme membre de cette commission.
Il existe quelques loges d’étude et de recherche (LER) qui organisent le travail sur un thème dédié entre francs-maçons issus de loges différentes. Au sein du GODF, on compte aujourd’hui 14 LER qui se concentrent sur des thématiques aussi diverses que la construction européenne, l’éthique et le numérique, le développement durable…
Les Fraternelles sont des associations profanes indépendantes des obédiences qui regroupent des francs-maçons de même profession, du même domaine d’expertise ou partageant un centre d’intérêt particulier.
Si les fraternelles rapprochent des francs-maçons, leurs activités n’engagent pas pour autant la franc-maçonnerie.
Notons quand même que plusieurs médias les ont qualifiées de « maçonnerie des affaires ».
À quoi peut bien servir un site internet quand on est franc-maçon ?
La franc-maçonnerie est une société discrète et de tradition orale, tout à l’opposé de l’univers du scintillant et de l’immédiateté qui est celui de l’Internet.
Si un site permet de promouvoir l’offre d’une entreprise conventionnelle, ce qui emporte la décision finale du client c’est toujours la valeur ajoutée du catalogue en vitrine. Mais nous, qu’avons-nous à vendre ?
Nous ne sommes pas en compétition avec les autres loges. Nous ne pouvons pas revendiquer pour nous seuls la paternité de ce que nous vous offrons.
Nous devons donc fièrement promouvoir l’héritage maçonnique partagé par toutes les obédiences, mais en parler avec nos mots et expliquer sans fard les différences qui nous distinguent au sein de cette communauté.
Nous aimons notre loge. Une alchimie particulière fait que nous nous y sentons bien et qu’y sont pacifiés les contrastes entre ses membres pourtant très différents. Nous avons su y combiner une réelle liberté de ton et un souci équilibré du règlement et du rituel.
C’est là que nous percevons la valeur ajoutée de notre loge, la seule que nous avons éthiquement le droit de faire valoir sur ce site. C’est elle qui nous motive pour vous convaincre de tenter l’aventure maçonnique à nos côtés. Mais peut-on la retranscrire sur un site internet ?
Tout au moins, l’existence de notre site vous permettra de nous identifier et son contenu de découvrir notre vécu maçonnique dans des interprétations qui n’engagent que nous.
Nous espérons que le prosélytisme y a laissé sa place à l’information.
Nous avons également associé à ce site un autre objectif : celui d’intégrer des outils de communication interne à notre association (calendriers, ordres du jour, partage de documents…). Un espace privé existe, mais accessible aux seuls membres d’Archipel, les seuls à qui la procédure d’inscription attribuera les autorisations d’accès.
La cohabitation des deux espaces public et privé bénéficiera à l’un et à l’autre.
- L’écriture des pages qui vous sont proposées a été un exercice introspectif sur notre communication. Il a été à la fois passionnant et nécessaire tant à la réappropriation de notre propre image qu’à l’observation critique de certains de nos tabous artificiellement entretenus.
- Puisque le site s’intègrera au fonctionnement de notre association, nos propres passages nous rendront vigilants sur sa disponibilité et ses temps de réponse. Ils seront aussi l’occasion de nous assurer que les pages publiques qui vous sont adressées ont gardé leur pertinence et leur actualité.
Ce site est un outil appelé à s’adapter. Toujours en cohérence avec les fondements, les valeurs et les pratiques qui depuis plusieurs siècles guident les francs-maçons, il nous appartient maintenant de le faire vivre pour entretenir votre intérêt.