Grand Orient de France

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La recherche du progrès a toujours été pour les Francs-Maçons du Grand Orient de France un moteur dans leurs réflexions et dans leurs actions, au point que ce principe fait partie intégrante de la Tradition de l’obédience. Nous sommes les héritiers d’hommes et de femmes qui tous, à leur manière, ont œuvré à l’amélioration de l’Humanité : Voltaire, La Fayette, Garibaldi, Auguste Blanqui, Victor Schoelcher, l’émir Abd El-Kader, Louise Michel, Bakounine, Jean Zay, Félix Eboué, Pierre Brossolette et tant d’autres dont nous sommes fiers de savoir qu’ils ont enrichi nos Loges de leur présence.

C’est pourquoi, le Grand Orient de France est un défenseur vigilant des principes contenus dans sa devise qui est aussi celle de la République : “Liberté, Égalité, Fraternité”.

C’est pourquoi, le Grand Orient de France est si attaché à la liberté absolue de conscience qui est garantie par la laïcité des institutions.

C’est pourquoi le Grand Orient de France s’oppose énergiquement au racisme et aux ennemis de la démocratie.

 

Article 1 de la Constitution du GODF :

La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité ; elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’Humanité.

Elle a pour principes la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience.

Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, elle se refuse à toute affirmation dogmatique.

Elle attache une importance fondamentale à la Laïcité.

Elle a pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité

 

Comment ça marche ?

Loges, rites, pouvoirs judiciaire, législatif, exécutif, travaux, filiales… Le Grand Orient de France est aussi une structure démocratique bien huilée garante de la pérennité de son action.

Le GODF n’est pas une association composée d’adhérents, mais une fédération de loges. Celles-ci sont à la base du lien associatif entre les frères, qui y trouvent régularité et reconnaissance.

En effet, elles seules confèrent l’initiation, collectent les capitations et servent de médiateur administratif entre la structure et l’individu. Elles constituent la cellule fondamentale du pouvoir, exercé sur la base du principe une loge, une voix.

Puisqu’au GODF, la loge bleue, l’atelier, avec ses apprentis, ses compagnons et ses maîtres demeure la source, sinon le siège de la souveraineté, dans la pensée de la plupart des frères, l’obédience n’existe, au total, qu’à partir d’une délégation de pouvoir, plus ou moins importante et révocable selon les cas.

Et c’est à l’intérieur de cette cellule jouissant d’une autonomie certaine que chacun exerce sa liberté et son pouvoir, sur des bases égalitaires. C’est pourquoi l’on parle quelquefois de maçon libre dans une loge libre.

La formule est sans doute excessive : outre le prestige de ses élus, l’obédience dispose de pouvoirs administratifs notables et, plus encore, son rôle régulateur pour tout ce qui touche les domaines maçonniques création ou fermeture de loges, rituels est considérable.

Il n’en reste pas moins vrai que le GODF, tout en ayant une structure unitaire et centralisée, n’existe que par ses loges et qu’au-delà des formules pompeuses et de l’apparat, que d’aucuns prennent pour les signes d’un système hiérarchisé et rigide, il fonctionne plutôt comme une démocratie directe.